Ce portail datant des années 1210, fut gravement endommagé en 1793 (neuf grandes statues ont été détruites) et remarquablement restauré au 19^e siècle.

Les bâtisseurs voulant que ce portail, dédié à la Sainte-Vierge, se distingue des autres, ont créé une cannelure pointue au-dessus de l’arc.

Au bas, au trumeau du portail, la grande statue en marbre de la Vierge à l’enfant repose sur une représentation du paradis avec le péché originel dont la Vierge est exempte (immaculée conception).

Au-dessus, sur le linteau inférieur, des prophètes et des rois entourent l’arche d’alliance en déployant les saintes écritures. Le linteau supérieur représente la résurrection de la Vierge. Deux anges la sortent du tombeau, en présence du Christ et des apôtres. Aux deux extrémités, Saint-Paul et Saint-Jean sont représentés abrités respectivement par le figuier et l’olivier.

Au sommet du tympan, on assiste au couronnement de la Vierge Marie. Assise à la droite du Christ, elle reçoit sa bénédiction pendant qu’un ange place une couronne en or sur sa tête. Deux anges thuriféraires côtoient cette magnifique scène

Dans les voussures encadrant le tympan, des anges, des prophètes, des rois et des patriarches entourent cette scène céleste.

Les quatre grandes statues du piédroit à gauche du portail refaites au 19^e siècle représentent un roi non identifié et Saint-Denis décapité, portant sa tête et entouré de deux anges. Au piédroit à droite Saint-Jean-Baptiste, Étienne, Sainte-Geneviève et un évêque non identifié sont représentés.